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Les HUG disent stop aux violences à l’hôpital
Depuis plusieurs années, les HUG constatent une augmentation des actes de violence à l’encontre de leur personnel. Face à cette situation, ils réaffirment sans équivoque leur engagement contre toutes formes d’agression, de menace ou de discrimination, qu’elles visent les soignantes et soignants, les patientes et patients ou leurs proches. Pour renforcer cette démarche, de nouvelles formations, une simplification du processus de déclaration des incidents et une campagne de sensibilisation ont été mises en place.
En 2024, un millier d’agressions physiques et verbales ont été recensées aux HUG, dont 378 jugées violentes. Ce chiffre concerne en majorité la psychiatrie (57%) et les urgences (17%).
Cette tendance alarmante n’est pas propre à Genève : en France, un rapport de l’Observatoire national des violences en milieu de santé révèle que 37 % des professionnelles et professionnels hospitaliers subissent régulièrement des agressions physiques, un chiffre qui atteint 84 % chez les aides-soignantes et aides-soignants.
Les conséquences de ces violences sont multiples. Elles affectent directement les victimes, provoquant stress, anxiété et démotivation, et compromettent la qualité des soins en altérant l’environnement de travail. « Ensemble, nous devons bâtir un environnement où chacune et chacun se sente en sécurité et valorisé », soulignait Robert Mardini, directeur général des HUG. Alain-Dominique Mauris, président du Conseil d’administration, a également insisté sur la nécessité d’une action forte pour que « la violence ne devienne pas un risque inhérent au métier de soignant et soignante ».
Pour briser cette spirale, les HUG intensifient leurs efforts tout au long de 2024. La déclaration des incidents, souvent sous-estimée, a été revue pour la rendre plus facile d’accès, afin d’assurer un meilleur suivi et mettre en place des mesures correctives adaptées. Trois fiches réflexes ont été créées pour guider les victimes et leur hiérarchie selon la nature de l’agression : sans contact physique, avec contact physique ou en tant que soutien à une ou un collègue agressé. En parallèle, des formations à trois niveaux (sensibilisation, prévention et mises en situation) sont proposées aux équipes pour mieux anticiper et gérer ces situations.
Dès mars 2024, cette problématique a été le sujet d’une campagne de communication interne, déployée sur tous les sites de l’hôpital, pour rappeler que toute violence sera signalée et sanctionnée. À travers ces initiatives, les HUG réaffirment leur engagement à garantir un cadre de travail sécurisé et respectueux pour l’ensemble de leur personnel.
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