En étudiant les déterminants génétiques des anévrismes, des équipes genevoise et belge ont identifié 17 anomalies impliquées dans le fonctionnement de cellules qui tapissent la paroi interne des vaisseaux sanguins et en assurent la solidité. Elles ont également identifié un lien entre les structures de certains gènes avec les médicaments antiépileptiques. Cette découverte ouvre la voie à l’utilisation possible de ces molécules pour traiter la maladie en lieu et place de la chirurgie actuelle.
« Pour détecter les personnes à risque et leur proposer la prise en charge la plus adaptée, il était essentiel de mieux comprendre les bases génétiques -familiales ou non- des anévrismes cérébraux », explique le Pr Philippe Bijlenga, médecin adjoint agrégé au Service de neurochirurgie des HUG.
L’étude génétique menée à Genève et à Ultrecht est la plus importante au monde ; elle réunit 10'000 personnes souffrant d’anévrisme et 300'000 volontaires.
Ces travaux apportent la preuve qu’une prédisposition génétique à l’hypertension artérielle et au tabagisme jouent un rôle important dans le développement d’un anévrisme intracrânien.
Près de 3% de la population est à risque de développer un anévrisme intracrânien.
