Dans tous les services d’urgences, l’activité en 2020 a été à la baisse si l’on excepte les consultations en lien avec le Covid-19. Début février 2020, les flux des malades présentant des symptômes respiratoires ont été séparés des autres flux afin d’assurer la sécurité de tous et toutes.
Une baisse en pédiatrie
Fermeture des écoles, activités physiques restreintes : les restrictions imposées par la pandémie ont eu un impact sur le nombre des urgences pédiatriques, en baisse de 18%.
Les parents ont également davantage consulté le site Monenfantestmalade ou l’application InfoKids pour avoir des conseils en cas de maladie ou d’accident de leur enfant et savoir si une consultation urgente était nécessaire ou non.
L'impact du Covid sur les urgences adultes
Qu’il s’agisse du secteur aigu ou ambulatoire, les urgences adultes ont modifié leur organisation et dédié un secteur spécifique aux personnes présentant une suspicion de Covid-19.
Les hospitalisations des malades les plus sévères ont eu lieu directement sans passage par les urgences.
Globalement, les personnes rencontrant un petit souci de santé ont suivi les recommandations et d’abord appelé le 144 ou un médecin pour avoir un conseil. Cela a évité de surcharger les urgences et contribué à diminuer le délai de prise en soins des gens.
Quant à l’activité liée aux problèmes respiratoires et autres symptômes du Covid-19, elle a représenté, tous secteurs de soins confondus, l’équivalent d’une année d’activité aux urgences adultes (environ 85'000 consultations) avec des moments de forte surcharge.