Aucune pose de prothèse totale de genou ne ressemble à une autre. Pour assurer à tous les malades une qualité de prise en charge optimale, le chirurgien ou la chirurgienne dispose d’un nouvel assistant: un robot. En partant des caractéristiques de la personne à opérer, il ou elle peut personnaliser son intervention. Au bloc, il ou elle ajuste ses gestes en fonction des données actualisées en temps réel par le robot.
Une prothèse ne remplace jamais complètement un os ; elle l’entoure. Dans un premier temps, l’os doit être coupé et ajusté avant d’y accrocher la prothèse. Ces gestes requièrent une très grande précision au millimètre et une adaptation au moindre détail de l’anatomie de la personne opérée.
Depuis plusieurs années, le Service d’orthopédie et de l’appareil moteur des HUG utilise un système de navigation, sorte de GPS, qui aide à l’implantation de la prothèse. « Des capteurs insérés dans l’os sont reconnus par l’ordinateur et le logiciel reconstruit le genou en 3D à l’écran », explique le Pr Didier Hannouche. « Le nouveau robot utilise les mêmes capteurs et propose une assistance supplémentaire pour la pose d’une prothèse du genou aujourd’hui et d’une prothèse de hanche demain .»
Chaque année, les HUG pratiquent quelque 200 poses de prothèse de genou et 350 à 400 poses de prothèse de hanche.
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