Les enfants ayant une allergie à au moins un type de noix peuvent en manger d’autres en toute sécurité à condition de les réintroduire dans leur nourriture sous stricte surveillance médicale. C’est la conclusion d’une étude scientifique menée à Genève, à Londres et à Valence qui va rassurer les enfants et leurs parents et alléger les restrictions alimentaires en cas d’allergie.
Jusqu’à présent, par mesure de précaution, les médecins recommandaient d’exclure de l’alimentation tous les types de noix, arachides et sésame et de surveiller la composition de tous les mets consommés.
« C’était un vrai casse-tête dans les familles lorsqu’un enfant était allergique », rappelle le Dr Jean-Christoph Caubet, médecin adjoint agrégé au Service des spécialités pédiatriques des HUG. « Aujourd’hui, en réintroduisant un par un les possibles allergènes et en effectuant des tests cutanés ou sanguins, il est possible de savoir à quel type de noix, arachide ou sésame un enfant est allergique. Cela permet d’alléger les interdictions et de réduire les sources d’anxiété. »
Plus de 150 enfants âgés de 0 à 16 ans, présentant au moins une allergie confirmée à l’arachide, noisette, noix, amande, noix de cajou, pistache, pécan, noix du Brésil, macadamia, pignon et/ou graines de sésame, ont participé à cette étude intitulée Pronuts dont les résultats ont été publiés début 2020 dans une revue scientifique.
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