Skip to main content
HUG
rapport annuel 2021
  • Éditoriaux
  • Chiffres-clés
    • Activité médicale
    • Urgences
    • Ressources humaines
    • Plateau technique
    • Exploitation
    • 24 heures aux HUG
  • Covid-19
  • Soigner
    • Améliorer la prise en charge
    • Exceller dans les soins
    • Innover pour mieux soigner
  • Enseigner
    • Former la relève
  • Chercher
    • Contribuer à la médecine de demain
    • L'excellence de la recherche
  • S'engager
    • S'engager pour la cité
    • S'engager ensemble
    • S'engager au quotidien
    • S'engager pour le futur
  • Finances
  • Gouvernance
    2024 2023 2022 2021 2020 2019 2018
    Guidelines contre le COVID-19
    Combattre la sclérose en plaques
    Troubles alimentaires, l'influence des gènes sur le poids - Article Panorama 2021
    • Accueil
    • Chercher 2021
    • L’influence des gènes sur le poids
    Troubles de l'alimentation

    L’influence des gènes sur le poids

    40% des Européennes et Européens seront un jour concernés par un trouble alimentaire récurrent. L’anorexie mentale, la boulimie et les accès hyperphagiques en sont les plus courants. Les résultats d’une étude menée sur plus de 20'000 personnes par les HUG, l’Université de Genève (UNIGE), King’s College de Londres, University College de Londres, l’Université de Caroline du Nord (UNC) et Icahn School of Medecine du Mont-Sinaï, publiés en 2021, pointent vers des similitudes importantes dans le profil génétique des personnes développant des troubles alimentaires et celles développant d’autres troubles psychiatriques, comme la schizophrénie et la dépression.

    Ces dernières années, des études sur les bases génétiques de l’anorexie mentale ont mis en évidence l’existence de marqueurs prédisposant à ces maladies, qui semblent partager un profil génétique commun avec celui d’autres troubles psychiatriques. Ainsi, une personne atteinte, par exemple, de schizophrénie partage un certain nombre de caractéristiques génétiques similaires avec une personne atteinte de boulimie. Les profils génétiques divergent néanmoins lorsqu’on les associe à certains traits anthropométriques, comme le poids, le tour de taille ou encore l’indice de masse corporelle (IMC).

    Ainsi, la prédisposition génétique à certains traits corporels permettrait de distinguer ce qui aiguille une personne susceptible de développer un trouble alimentaire vers l’anorexie, la boulimie ou les accès hyperphagiques.

    « Le but de notre étude était de comprendre le rôle des gênes régissant le poids corporel pour ces différents troubles », explique la professeure Nadia Micali, médecin adjointe agrégée au Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent des HUG. « La composante métabolique et physique orienterait donc l’individu soit vers l’anorexie nerveuse, soit vers la boulimie ou les accès hyperphagiques. »

    La découverte du rôle des schémas génétiques permet de mieux comprendre les bases génétiques des troubles de l’alimentation et la façon dont ils diffèrent dans leur marquage génétique, malgré leurs similitudes. Des travaux qui permettent de comprendre un peu plus le développement des troubles de l’alimentation.

    En savoir plus : déchiffrer les bases génétiques des troubles alimentaires

    • Imprimer
    Rapport d'activité 2021