Skip to main content
HUG
rapport annuel 2023
  • Éditoriaux
  • Temps forts
  • Chiffres-clés
  • Qualité
  • Soigner
  • Enseigner
  • Chercher
  • Rayonner
  • Durabilité
  • Gouvernance
  • Finances
    2024 2023 2022 2021 2020 2019 2018
    L'air froid comme remède dans le traitement du faux-croup chez l’enfant
    Les HUG participent aux recommandations nationales concernant le post-Covid
    Somadem
    • Accueil
    • Chercher 2023
    • Protocole innovant pour aider les malades d’Alzheimer
    Troubles de la mémoire

    Protocole innovant pour aider les malades d’Alzheimer

    Face au doublement des cas de maladie d’Alzheimer estimé en Europe d’ici à 2050, une “task force” internationale dirigée par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et l’Université de Genève (UNIGE) a défini un protocole préventif innovant visant à prévenir cette maladie. Ce plan s'articule autour de quatre axes fondamentaux : l'évaluation des risques, la communication des risques, la réduction des risques, et le renforcement cognitif. Ces lignes directrices feront prochainement partie intégrante des cliniques de la mémoire de deuxième génération.

     Avec plus de 10 millions de personnes touchées en Europe, la maladie d'Alzheimer est la maladie neurodégénérative la plus répandue au sein de la population. Ses caractéristiques principales sont la perte de mémoire et les troubles cognitifs progressivement invalidants, résultant de l'accumulation de protéines toxiques dans le cerveau. Les conséquences sociales et économiques de cette maladie sont importantes, se chiffrant à environ 1500 milliards de dollars, par an, à l'échelle mondiale, et, à 11,8 milliards de francs suisses en Suisse.

     Face au doublement des cas de cette malade, une “task force” internationale pilotée par les HUG et l’UNIGE a établi un protocole de prévention de la maladie. La première étape du protocole consiste en une analyse approfondie des facteurs de risque liés à la maladie d’Alzheimer. Cette grille d'évaluation, englobant à la fois des éléments génétiques comme le gène APOE4 et des facteurs liés au mode de vie (hypertension, diabète, consommation d'alcool, isolement social, etc.), permet d'identifier les individus à risque élevé.

     Le deuxième pilier s'attache à communiquer efficacement l'indice de risque à la personne concernée. Cette démarche, qui nécessite une adaptation aux caractéristiques individuelles de chaque patiente et patient, vise à présenter le risque de façon claire et compréhensible. 

     Pour minimiser les risques, le plan propose des interventions médicamenteuses et non médicamenteuses. Elles comprennent l'amélioration de l'hygiène de vie, des exercices de « cognitive training », et potentiellement l'administration de médicaments anti-amyloïdes. Des recherches sur les interventions ciblant le microbiote intestinal pourraient également être envisagées dans le futur.

     Le renforcement de la mémoire à travers divers exercices et techniques, tels que les jeux informatiques ou la stimulation électrique transcrânienne, constitue le dernier pilier. Ces approches visent à stimuler les synapses dans les régions clés du cerveau, améliorant ainsi la mémoire. 

     Ce programme s'adresse non seulement aux personnes atteintes de la maladie, mais aussi à celles souhaitant préserver ou améliorer leur mémoire, ouvrant ainsi la voie à des stratégies de prévention plus efficaces et personnalisées.

     En savoir plus : Un plan d’action pour prévenir la maladie d’Alzheimer 


     

    • Imprimer
    Rapport d'activité 2023