Charte d’utilisation des IA génératives pour la communication
Contenus éditoriaux
Charte d’utilisation des IA génératives pour la communication
La Direction de la communication des HUG a élaboré une charte destinée à encadrer l’utilisation des technologies d’intelligence artificielle (IA) générative dans la création de contenus éditoriaux. Ce document, publié en avril 2024, garantit une utilisation transparente et éthique de ces outils dans le cadre professionnel, tout en respectant les valeurs et les normes institutionnelles.
L’essor des technologies d’IA génératives transforme la création de contenus, mais il soulève également des questions éthiques. Les HUG reconnaissent ces défis et insistent sur l’importance d’une supervision humaine pour garantir la qualité et la véracité des informations. Aucun contenu généré par une IA ne peut être diffusé sans une validation humaine préalable, et tout contenu produit grâce à ces outils doit être identifié comme tel.
La charte repose sur plusieurs principes clés, notamment l’interdiction d’utiliser des données personnelles ou confidentielles dans les plateformes d’IA, et la nécessité de privilégier des outils approuvés tels que DeepL, Antidote ou Photoshop Firefly. Les images générées doivent éviter toute confusion avec des photographies ou des données médicales. Par ailleurs, certaines utilisations, comme la production de vidéos animées, restent interdites aux HUG dans l’état actuel des technologies.
Afin d’assurer une application correcte et responsable de ces outils, les collaboratrices et collaborateurs sont invités à suivre des formations spécifiques. L’objectif est de garantir une maîtrise des technologies, qu’il s’agisse de traduction, de création graphique ou de veille e-réputation. Ces mesures visent à soutenir la confiance des publics des HUG en leurs canaux de communication et respectent les réglementations en vigueur.
La charte s’inscrit dans une dynamique de mise à jour continue, suivant l’évolution des technologies et des cadres légaux comme l’AI Act de l’Union européenne. Elle s’appuie également sur des références internationales, telles que la Déclaration de Montréal ou la Charte de Paris sur l’intelligence artificielle et le journalisme.
