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    • Une avancée majeure dans le traitement des tumeurs cérébrales et digestives
    Thérapie innovante par radioligands

    Une avancée majeure dans le traitement des tumeurs cérébrales et digestives

    Les HUG lancent une étude clinique mondiale de phase 1 pour évaluer une thérapie innovante par radioligands (RLT), ciblant des cancers complexes comme le glioblastome, les tumeurs du pancréas et celles de l’œsophage. Cette approche, issue de la médecine nucléaire, utilise un élément radioactif lié à un composé chimique conçu pour s’attacher spécifiquement aux intégrines, des récepteurs surexprimés dans ces tumeurs.

    L’étude est dirigée par la Pre Valentina Garibotto, médecin-cheffe du Service de médecine nucléaire et imagerie moléculaire des HUG, en collaboration avec le Dr Thibaud Kössler, médecin adjoint au Service d’oncologie des HUG et responsable de l’Unité des tumeurs digestives, ainsi que le Pr Denis Migliorini, responsable de l’Unité de neuro-oncologie des HUG.

    Le glioblastome, tumeur cérébrale la plus fréquente chez l’adulte, reste marqué par une survie médiane limitée à 15 mois. De même, les cancers du pancréas et de l’œsophage, touchant environ 3 000 personnes par an en Suisse, présentent un pronostic défavorable avec une espérance de vie d’environ un an à un stade avancé. Ces cancers, souvent résistants aux traitements conventionnels, nécessitent des approches thérapeutiques innovantes.

    Les intégrines, protéines jouant un rôle clé dans la prolifération et l’invasion des cellules cancéreuses, sont au cœur de cette nouvelle thérapie. Le radioligand Lu-FF58, combinant un isotope radioactif du lutétium (Lu177) et un ligand capable de se fixer aux intégrines αvβ3 et αvβ5, agit en délivrant une irradiation ciblée. Cette méthode détruit les cellules tumorales tout en préservant les tissus sains. La Pre Valentina Garibotto souligne le potentiel de cette approche pour ces cancers difficiles à traiter. En intégrant le diagnostic et le traitement via un même ligand, cette stratégie théranostique permet également de sélectionner les patientes et patients les plus susceptibles de bénéficier de la thérapie.

    Les premières administrations du radioligand Lu-FF58, réalisées sous la supervision du Dr Thibaud Kössler et du Pr Denis Migliorini, ont confirmé la faisabilité et la tolérance du traitement. Grâce à une collaboration multidisciplinaire, les patientes et patients ont bénéficié d’une prise en charge incluant hospitalisation, imagerie avancée et analyses biologiques.

    L’étude actuelle se concentre sur l’évaluation de la toxicité et du dosage optimal du traitement. Si ces étapes initiales sont concluantes, des phases ultérieures testeront l’efficacité du radioligand à plus grande échelle. Le recrutement des patientes et patients est en cours.

    En savoir plus : Un nouveau radioligand pour traiter le glioblastome et des tumeurs digestives évalué en première mondiale aux HUG 

     

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