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    • Dans une fonction dirigeante, il faut garder un pied sur le terrain pour ne pas être déconnecté de la réalité 
    Portrait

    Dans une fonction dirigeante, il faut garder un pied sur le terrain pour ne pas être déconnecté de la réalité 

    Le Professeur Cem Gabay est doyen de la Faculté de médecine, une fonction stratégique dédiée à l’excellence de l’activité académique.  Il est également directeur de l’enseignement et de la recherche aux HUG.

    Quel est le rôle du doyen de la Faculté de médecine ?

    En tant que doyen, je dois avant tout m’assurer que la Faculté de médecine de l’Université de Genève remplit avec succès ses trois fonctions cardinales : l’enseignement, la recherche et le service à la Cité. L’enseignement est une part essentielle de la Faculté, dont le rôle est de former de bons praticiens et praticiennes, d’accompagner le passage de la théorie à la pratique, ainsi que d’encourager la relève à tous les niveaux de l’institution. Mon rôle consiste à mettre en œuvre les meilleures conditions possibles pour la recherche au sein des HUG ; cela passe notamment par une bonne gestion des dotations financières et des nominations du corps professoral. Enfin, notre mission de service public me tient particulièrement à cœur. Une ouverture sur la Cité nous permet de mieux informer la population aux enjeux de santé, notamment par le biais d’événements ouverts à toutes et tous.

    En une phrase, je dirais que le doyen est le garant de la qualité de l’activité académique au sein des HUG. Il a une responsabilité envers le corps étudiant et le personnel médico-soignant.

    Quels sont les défis liés à la relève et à la formation des jeunes médecins ?

    Deux aspects de la problématique doivent être considérés : d’une part la relève médicale dans son ensemble et d’autre part la relève hospitalo-universitaire.

    Aujourd’hui, la Suisse a besoin de davantage de médecins de premier recours, très bien formés, qui jouent un rôle fondamental de proximité auprès des patientes et patients. Un hôpital universitaire, comme les HUG, a, quant à lui, besoin d’une relève pointue, très qualifiée et spécialisée. Pour répondre à cet enjeu, nous avons mis en place un programme d’encouragement à la recherche pour les étudiantes et étudiants. Plus ils et elles entrent tôt en contact avec la recherche dans leurs études, plus les futurs médecins seront susceptibles d’opter pour une carrière universitaire.

    Pouvez-vous décrire votre parcours en quelques mots ?

    Après avoir obtenu mon diplôme de médecine à Genève, j’ai effectué une formation clinique en médecine interne et rhumatologie. Je me suis rapidement intéressé à la recherche, d’abord clinique puis fondamentale. J’ai travaillé en Suisse, en France et aux Etats-Unis avant d’être nommé médecin-chef de service en rhumatologie aux HUG en 2001. Par la suite, je suis devenu directeur académique du Département de médecine en 2013, puis doyen de la Faculté, en 2019. Malgré la charge administrative afférente à la fonction, j’ai tenu à consacrer du temps à la recherche et au travail de terrain. Lorsqu’on se trouve dans une position dirigeante, c’est essentiel pour mesurer à sa juste valeur l’impact des décisions prises. Le pire que je puisse imaginer, c’est occuper ce type de fonction en étant totalement déconnecté de la réalité.

    Qu’est-ce qui vous a encouragé à devenir doyen ?

    Quand j’ai obtenu mon diplôme de médecin, jamais je n’aurais imaginé un jour devenir professeur, et encore moins doyen de la Faculté de médecine. Avec le temps et l’expérience, j’ai développé une vision stratégique pour la Faculté que j’ai souhaité mettre en œuvre, en particulier le volet de l’encouragement à la relève académique, mais également l’augmentation des moyens dédiés à la recherche clinique.

    Mon mandat se terminera en juillet 2023 et je me suis pleinement épanoui dans cette fonction. A deux ans de mon départ à la retraite, je ne briguerai pas de second mandat pour me consacrer pleinement à la recherche et laisser la place aux plus jeunes.

    Quels sont les temps forts de votre mandat ?

    J’ai eu la satisfaction de mener à bien d’importants projets et réformes. J’ai fait évoluer le système d’évaluation de la recherche grâce à une réflexion initiale menée par un groupe de travail interdisciplinaire. Nous avons abouti à un système d’évaluation des dossiers académiques plus juste, fondé sur la qualité de la contribution scientifique et non plus sur la quantité d’articles publiés dans certains magazines plébiscités. C’est un changement de pensée au sein de la Faculté. J’ai également mené un projet pour introduire les étudiantes et les étudiants à la recherche et stimuler une relève académique.

    La période du Covid-19 a également été marquante. Dans l’histoire de la Faculté, j’ai été le premier et seul doyen à devoir fermer la Faculté durant six semaines. Il a fallu gérer la crise, mettre en place de nombreux protocoles, mettre en œuvre l’enseignement à distance. Cette période difficile a néanmoins été très formatrice en tant que doyen, me forçant à connaître sur le bout des doigts tous les rouages de l’organisation.

    Quel est le moteur de votre engagement ?

    La curiosité scientifique m’anime. J’aime essayer de comprendre les mécanismes des maladies pour avoir un meilleur impact sur les soins. C’est cette curiosité scientifique qui m’a amené à faire de la recherche, puis, par un heureux concours de circonstances, à devenir professeur. Enfin, il y a la présence de mes collaborateurs et collaboratrices. A ce niveau de responsabilité, l’équipe qui vous entoure est extrêmement importante pour faire avancer les projets, même si c’est vous qui prenez les décisions à la fin de la journée.

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    Rapport d'activité 2022